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Typologie HABITAT

H 2 Les dépendances de l'airial

Descripteurs : airial

Sur l'airial, les bâtiments d'habitation et d'exploitation sont répartis de manière éparse.
La ferme traditionnelle de l'airial se présente en effet comme une ferme à cour ouverte, avec plusieurs bâtiments dispersés dans un espace sans clôture.
Les bâtiments d'exploitation sont séparés mais assez proches. Chacun d'entre eux a une fonction spécifique : grange, étable, bergerie ou parc à moutons, loge à porcs, poulailler, four à pain, bûcher, puits...
Ces bâtiments sont répartis sur la pelouse de l'airial selon un ordre plus rigoureux qu'il ne paraît à première vue : toujours par rapport à la maison selon la fonction et à une distance proportionnée à la fréquentation.

Volumétrie : - Les parcs à moutons, les fours à pain et les porcheries sont généralement collés au sol et pourvus de toits descendant très bas à l'ouest.
- Les poulaillers sont perchés sur des pilotis pour récupérer facilement la fiente et protéger les volailles de l'humidité et des renards
- Les granges plus hautes et munies d'auvents transversaux ou latéraux permettent de stocker des grandes quantités de fourrage et d'abriter les charrettes et les chariots.

Toiture : La plupart des bâtiments d'exploitation sont recouverts de tuiles canal. Le chaume ou la brande étaient cependant employés sur les toitures à très forte pente, notamment sur les bordes. Ces matériaux sont progressivement remplacés au cours du XIXème siècle par une tuile en terre cuite mécanique, dite de Marseille.

Matériaux utilisés : Les dépendances présentes sur l'airial sont des constructions à ossature bois posées sur un soubassement ou sur des dés en pierre. L'ossature bois est majoritairement recouverte de bardages en bois de pin. Le bardage-bois n'est d'ailleurs utilisé que pour les dépendances. Il s'appuie sur une ossature de gros poteaux porteurs. Des rainures verticales y sont tracées de haut en bas pour y encastrer les planches de pin, disposées horizontalement (notamment pour les bergeries). Les planches peuvent également être disposées verticalement entre une lisse et une sablière. Dans tous les cas, l'assemblage est assuré par un chevillage.
Certains bâtiments sont pourvus de murets de soubassement de 40 à 80 cm de haut construits en matériaux divers (blocs de garluche, briques avec mortier)
D'autres sont construits comme des habitations avec structure à colombage et remplissage de torchis, garluche ou briquettes.

Dans le Marsan notamment, à la différence de la Haute-Lande, la grange est rarement construite en bois ; elle est plutôt à pans de bois, avec torchis argileux.

Teintes : Les bardages sont parfois passés au goudron ou à l'huile de vidange pour les protéger de l'humidité. Ils prennent alors une couleur brun foncé. Les bois non protégés et lessivés par la pluie prennent en revanche des couleurs gris-argenté.

Secteur géographique : Haute Lande, partie côtière, certains coins du Marsan

Bibliographie : CAUE des Landes, L'airial landais, 2000.
Dr A. Cayla, Maisons de Guyenne et de Gascogne, Ed. Serg, 1977.
Jean Loubergé, La maison rurale dans les Landes, Ed. Créer, 2002.

Date de mise à jour : 13/02/2019

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